Apprendre à dire non durant les Fêtes

Apprendre à dire non pendant les Fêtes… et toute l’année!

Malgré les restrictions sanitaires annoncées dernièrement par le gouvernement, les invitations pourraient fuser durant les Fêtes. Et peut-être aurez-vous envie d’en refuser quelques-unes… 

Souvent, nous hésitons à dire non, et ce, pour plusieurs raisons. Par exemple, nous craignons de déplaire à l’autre ou de le blesser. Nous avons aussi peur de créer des conflits ou des malaises. Cela est tout à fait normal! Pourtant, apprendre à dire non s’avère important, puisqu’il s’agit d’un élément clé de l’affirmation de soi.

Refuser, c’est un acte affirmatif!

Faire passer nos besoins avant ceux de notre entourage se révèle parfois nécessaire pour assurer notre bien-être. Ce n’est pas de l’égoïsme. Comme on peut le lire sur le site de Passeport Santé, si nous ne disons pas non, nous nions nos désirs, nos souhaits, notre volonté, et nous nous effaçons par rapport aux autres. C’est pourquoi nous ne devrions pas ressentir de culpabilité lorsque nous décidons de refuser une proposition, une invitation ou une demande. 

Dire non nous permet :

1. d’établir nos priorités; 
2. de faire connaître nos limites; et,
3. de consacrer notre temps, nos énergies et notre argent aux activités, aux objets et aux gens qui nous importent. 

À retenir!
Répondre par la négative à une chose nous donne la possibilité d’en accepter une autre qui nous plaît ou nous correspond davantage. 

Mais comment dire non?

Nous avons tendance à l’oublier, mais dire non est l’un des droits fondamentaux de l’être humain. Oui, oui! Cela dit, refuser une demande ne se fait pas n’importe comment… Par exemple, il vaut mieux être direct que d’inventer des raisons. En effet, il est préférable d’exprimer – de manière respectueuse, bien sûr! – nos vraies motivations ou opinions.

Si nous craignons de blesser notre vis-à-vis, nous pouvons utiliser l’affirmation empathique. Cette forme de communication, qui prend en considération l’autre et ses émotions, permet habituellement d’adoucir notre non et d’éliminer les malentendus. 

Un exemple? Une mère demande à sa fille de contribuer à un cadeau collectif. Cette dernière pourrait répondre : « Je sais que tu voudrais que tout le monde participe à ce cadeau et je comprends ta déception, mais je préfère garder mon argent pour ma famille et moi. » 

Point important : nous devrions toujours, mais toujours, nous accorder un temps de réflexion avant de donner une réponse, qu’elle soit positive ou négative. Peser les pour et les contre constitue une excellente façon de prendre une décision en accord avec ses besoins et ses valeurs. En plus, cela permet d’éviter les regrets et l’amertume qui l'accompagnent généralement. Qu’en pensez-vous?

Vous aimeriez en savoir plus sur l’affirmation de soi? Téléchargez ce PDF. Vous y trouverez, entre autres, une foule d’informations pertinentes sur les comportements affirmatifs et non affirmatifs ainsi que les différents droits de la personne. 

Bonne lecture… et joyeuses Fêtes!